C'est nous les ouvriers
les ouvriers des jardins
des jardins ouvriers
ils croient nous fatiguer
leurs parachutes dorés
ils croient nous écoeurer
et leurs vies endiablées
mais ils ne savent rien
des plaisirs enfantins
des longs étés indiens
passés dans nos jardins
ils croient nous affamer
et leurs dents affinées
viendront en fin d'été
offrir la charité
mais il y a nos jardins
et nous ne voulons rien
qui viennent de vos mains
nous gardons les jardins
C'est nous les ouvriers
les ouvriers des jardins
des jardins ouvriers
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