mardi 16 octobre 2007

Guy Moquet consensuel ?

Poème de Guy Moquet confisqué le jour de son arrestation : Tuer le capitalisme

Mis en ligne : 15 octobre
Parmi ceux qui sont en prison
Se trouvent nos 3 camarades
Berselli, Planquette et Simon
Qui vont passer des jours maussades

Vous êtes tous trois enfermés
Mais Patience, prenez courage
Vous serez bientôt libérés
Par tous vos frères d’esclavage

Les traïtres de notre pays
Ces agents du capitalisme
Nous les chasserons hors d’ici
Pour instaurer le socialisme

Main dans la main Révolution
Pour que vainque le communisme
Pour vous sortitr de la prison
Pour tuer le capitalisme

Ils se sont sacrifiés pour nous
Par leur action libératrice

mardi 2 octobre 2007

soupes populaires ?



Je sais que ce n'est pas sérieux, quand on fait de la politique du réel (je veux dire à partir du réel), mais parfois je me demande s'il faut défendre les grosses structures. Je sens bien que c'est important une Scène Nationale pour un territoire, un CDN pour une nation(!). Seulement voilà parfois je me demande à quoi tout ça sert...à qui tout ça sert...?

J'ai été attristé de voir la scène de la Passerelle (SN locale) sous les eaux. Puis j'ai vue venir le maire, la DRAC et tout les gentils « z'encravatés » venir nous dire de ne pas nous inquiéter le théâtre ne fermerai ses portes pas plus d'un mois.

Et puis j'ai pensé au Live Café, scène de musiques actuelles, qui a fermé ses portes faute de « mises aux normes »...dans un silence assourdissant. J'ai pensé au 10 000 € qu'il nous manque pour ouvrir le café du peuple, aux professionnels qui rament, changent de métiers, ...

Il y a des mondes culturels qui parfois se croisent, s'entraident...parfois.

J'ai peur de cette loi du plus fort qui n'est que la reproduction de dominations ancestrales.

J'ai peur de participer en tirant sur les gros à ce dédain collectif pour la culture et l'art.

J'ai peur de construire des murs alors que je plaide à l'infini l'unité.


Et parfois j'assume

je ne suis pas du pays des petits fours

j'ai trop longtemps chercher à m'intégrer

je suis du monde intense et fragile des soupes populaires

qu'ils se désintègrent

demain frappe à la porte